Renversant, le PSG fait le show contre Aston Villa et prend une (grosse) option

Mission accomplie. Malgré l’ouverture du score anglaise, le PSG a disposé d’Aston Villa (3-1) mercredi, au Parc des Princes, en quarts de finale aller de Ligue des champions. Succès qui met les joueurs de Luis Enrique en position idéale avant le match retour, mardi prochain, à Birmingham. La victoire et deux bijoux, signés Doué et «Kvara».

Coutumiers des démarrages (trop) en douceur depuis le retour de la trêve internationale, les Rouge et Bleu ont mis un point d’honneur à asseoir leur domination d’entrée. Après le premier quart d’heure, seulement 18 petites passes réussies par les Villans, étouffés, à 141… Quelques escarmouches parisiennes, avec notamment Dembélé qui forçait Martinez à se détendre (7e). Souvent «Kvara» dans les bons coups et plusieurs frappes de loin, par le capitaine Hakimi (18e) ou Vitinha (22e). Souffre-douleur des supporters parisiens, Martinez n’avait toutefois pas besoin de forcer son talent. Domination stérile du PSG ? En tout cas, pas si dangereuse que cela. En face, les Villans, eux, n’avaient rien. Longtemps, leur plus grand espoir est venu d’une sortie hasardeuse de Donnarumma (13e). Attaque-défense.

Évidemment, dominer n’est pas gagner. Paris l’a déjà appris à ses dépens. Et en avait une nouvelle démonstration. Héroïque lors de la double-confrontation face à Liverpool, Mendes était piégé comme un bleu par McGuinn, qui lançait un mouvement conclu par Rodgers (0-1, 35e). Pour le plus grand plaisir du Prince William, grand fan du club du Birmingham et totalement euphorique dans la corbeille du Parc. Il y avait de quoi. Efficacité maximale pour les joueurs d’Unai Emery, venus à Paris pour jouer le contre. Défense apathique du PSG sur le coup. Paris touché.

Mais certainement pas coulé. D’un coup, les Parisiens mettaient un peu plus d’intensité, un peu plus de conviction dans tout ce qu’ils faisaient. Et ça payait. Petit miracle pour Martinez (39e) face à Doué, qui ne laissait aucune chance au portier argentin d’une merveille de frappe enroulée pleine lucarne (1-1, 39e). L’homme en forme du moment a parlé, le talent a parlé. Et le néo-international tricolore de 19 ans était même proche du break (1-1 MT).

Le but anglais a fait du bien au PSG. Après avoir ronronné, Paris était lancé. Et «Kvara» faisait chavirer le Parc à la reprise. Contre rondement mené, dribble chaloupé et mine dans la lucarne (2-1, 49e). Imparable. Du grand art. En première période, ces frileux anglais ont fait illusion en mettant le bus. Face à ce PSG-là, plus mordant, plus saignant, n’ayant pas peur de prendre des risques, ce n’était pas la même histoire. Aston Villa au bord de la rupture. Et qui n’était pas loin de concéder un penalty pour une main de l’ancien Marseillais Kamara (61e). Rien, disait M. l’arbitre. Hakimi (58e) et Beraldo (65e) faisaient travailler Martinez. Hakimi pensait avoir inscrit ce troisième but pour lequel le PSG poussait, avant… de voir l’arbitre de touche signifier une position de hors-jeu. Le suspense allait durer un peu.

À force de pousser, Paris s’exposait forcément un peu, avec Donnarumma tranquille pour capter cette tentative de Rashford (72e). Entré en cours de jeu, Asensio n’était pas loin de jouer un vilain tour au club au sein duquel il a… débuté la saison, avant d’être prêté au cours du mercato d’hiver (81e). Fin de match plus tendue. Les deux équipes en quête d’un but qui changeait tout en vue de la deuxième manche. La maîtrise était évidemment toujours parisienne. Et la délivrance aussi. Ouverture de Dembélé – plutôt discret pendant tout le match – pour Mendes, qui crochetait dans la surface avant de conclure (3-1, 90+2). Avantage de deux buts mérité, logique, conforme (3-1 score final)..

PSG-Aston Villa : les images fortes de la soirée

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