Mis à jour 15/04/2025 à 23:40 GMT+2
Marquinhos après la qualification en demi-finale de C1 du PSG
Crédit: Getty Images
Paris a tremblé, Paris a été un temps martyrisé, mais Paris est libéré. Pour la 4e fois lors des 6 dernières saisons, le club de la capitale va disputer les demi-finales de la Ligue des champions, malgré la défaite concédée sur la pelouse d’Aston Villa (3-2). Alors qu’ils menaient 2-0 et semblaient se diriger vers une qualification tranquille, les Parisiens ont tremblé jusqu’au bout et peuvent remercier Gianluigi Donnarumma qui leur a permis d’éviter les prolongations.
Le portier italien, souvent critiquable et critiqué, a été le héros d’une seconde période où Paris a perdu sa maîtrise sur les évènements, convoquant les souvenirs de ses nombreuses désillusions en Ligue des champions. De la main gauche, face à Marcus Rashford, encore titulaire ce soir en pointe (58e), puis de la main droite ensuite face à Youri Tielemans, pourtant en position idéale à six mètres (60e), avant de sortir victorieusement face à l’ancien du PSG Marco Asensio (70e), le gardien de Paris a sauvé son équipe, qui prenait l’eau, de façon totalement surprenante.
9e demi-finale européenne pour le PSG, un record en France
Car la troupe de Luis Enrique avait tout fait pour tuer le suspense, en première période, en résistant à l’envie de ses adversaires en début de match avant de piquer par deux fois en contre. Achraf Hakimi avait, d’abord, profité d’une faute de main d’Emiliano Martinez sur un centre de Bradley Barcola, préféré à Désiré Doué au coup d’envoi, pour ouvrir le score (0-1, 11e). Puis c’est Nuno Mendes, déjà buteur à la dernière seconde à l’aller, qui a conclu du gauche une chevauchée d’Ousmane Dembélé (0-2, 27e).
Mais un début de relâchement et de nombreuses relances brouillonnes des champions de France ont relancé une première fois les Villans et Villa Park, reveillés par une frappe de Tielemans déviée par Pacho (1-2, 34e). Pire, en seconde période, les coéquipiers de Marquinhos, de retour de suspension, ont subi une percée splendide de John McGinn qui a relancé le suspense (2-2, 55e).
Le sauvetage de Pacho
Au cours d’une séquence folle où Donnarumma a donc brillé, Ezri Konsa est lui parvenu à tromper le gardien parisien suite à un magnifique travail de Rashford, plutôt brouillon sinon (3-2, 58e). Sur un fil, Paris s’en est remis à son dernier rempart, avant de faire le tourner l’horloge et de trembler, une dernière fois, sur une volée de Ian Maatsen, qui semblait prendre la direction du but (90e+3). Cette fois, c’est Pacho qui s’est mué en sauveur pour contrer le ballon et envoyer le PSG dans le dernier carré. Tout n’a pas été parfait mais la qualification est là. Paris attend désormais de savoir qui d’Arsenal ou du Real Madrid se dressera sur sa route lors du tour suivant.