Les notes du PSG : Doué et Kvaratskhelia, artistes associés

Désiré Doué, buteur face à Aston Villa

Crédit: Getty Images

Gianluigi Donnarumma : 5

Sa première action fut une sortie un peu hasardeuse loin de son but (13e). Le portier italien n’a pu être que spectateur sur le but d’Aston Villa (35e). Ensuite, il a passé une soirée très tranquille puisque les Anglais n’ont cadré qu’un autre tir.

  • En bref… Une soirée frustrante pour un gardien.

L’antisèche : Un gros truc en plus

Achraf Hakimi : 5,5

Capitaine pour l’occasion, l’international marocain a, comme toujours, beaucoup participé au jeu offensif parisien. Certains de ses appels tranchants auraient pu déboucher sur de meilleures opportunités avec un peu plus de spontanéïté. Un peu moins juste que de coutume, il a bien failli donner une autre dimension à sa performance mais son but (71e) a finalement été annulé pour une position de hors-jeu.

  • En bref... Toujours offensif mais un peu plus en retrait que d’habitude.

Achraf Hakimi face à Aston Villa

Crédit: Getty Images

Lucas Beraldo : 5

Titularisé en défense pour compenser l’absence de Marquinhos, le Brésilien a souvent fait preuve de beaucoup de naïvité lors de ses duels. Il a par exemple laissé beaucoup d’air à Marcus Rashford, y compris sur le but des Villans. Heureusement, il a plutôt bien été accompagné tout au long du match.

  • En bref... Il est sans doute assez proche de son plafond.

Willian Pacho : 6

En l’absence du capitaine brésilien, l’Équatorien a naturellement hérité du statut de patron de la défense. Et lorsque Aston Villa a tenté de sauter le pressing parisien par le jeu aérien, le joueur de 23 ans a vite fait comprendre que la voie était bouchée. Le jeu anglais ayant plutôt penché à gauche, il a vécu une soirée finalement sans histoire.

  • En bref… Un patron assez tranquille.

Nuno Mendes : 6

Le latéral parisien a lancé sa soirée en faisant à Morgan Rogers ce qu’il avait fait à Mohamed Salah : il s’est mis son vis-à-vis dans la poche avec beaucoup d’autorité au duel. Et puis, sur une action a priori anodine, l’ancien joueur du Sporting a oublié de lâcher son ballon et laissé Aston Villa opérer un contre en trois contre deux. De quoi sérieusement ternir sa prestation… jusqu’à ce but du break, digne d’un véritable ailier, qui permet au PSG d’avoir un pied et demi en demi-finale.

  • En bref... Tout Nuno Mendes résumé en 90 minutes.

Le but de Nuno Mendes face à Aston Villa

Crédit: Getty Images

Vitinha : 6,5

Une première frappe cadrée aux 20m, une autre envoyée au-dessus de la barre après avoir été trouvée par Dembélé aux 18m. On a déjà connu le Portugais plus tranchant aux abords de la zone de vérité. Mais ailleurs, Vitinha a fait du Vitinha, en imprimant le tempo. Tous les ballons sont passés par lui (165 touchés) et beaucoup ont été bonifiés.

  • En bref… Dans un fauteuil.

João Neves : 6

Il a longtemps joué un rôle ingrat, en particulier en première période, en occupant souvent la position d’un avant-centre sur les phases de construction parisienne. Le jeune international portugais a souvent servi de relais pour Vitinha mais son activité incessante a aussi perturbé la ligne défensive des Villans, parfois composée de sept joueurs…

  • En bref... Essentiel malgré tout.

Joao Neves, encore très actif face à Aston Villa

Crédit: Getty Images

Fabian Ruiz : 7

Il n’est pas encore celui qu’il a pu être avec la Roja à l’Euro mais il s’en rapproche. Dans l’intensité et dans l’impact physique, l’Espagnol a vite calmé les ardeurs des Villans en début de match. Précieux pour créer de la densité aux abords de la surface et permettre aux offensifs d’arriver lancé, il a aussi fait une différence en se retournant très vite et en lançant idéalement Kvaratskhelia pour le but du 2-1. Preuve qu’il sait accélérer le jeu.

  • En bref… Sa montée en régime se confirme encore.

Remplacé par Warren ZAÏRE-EMERY (72e), qui perd décidément de plus en plus de terrain.

Désiré Doué : 7,5

Des dribbles, du spectacle, du show : Doué s’est amusé dans ce quart de finale aller de Ligue des champions comme dans une cour d’école. Malgré quelques gestes superflus, c’est lui qui a créé le plus de danger en première période (6 tirs, 3 cadrés). Il a d’ailleurs failli piéger Emiliano Martinez une première fois (39e) avant de le glacer sur une frappe sublime, et dans une position excentrée (39e). Grâce à lui, Paris n’a pas eu le temps de douter. Il s’est un peu éteint au fil de la seconde période avant d’être remplacé par Bradley BARCOLA (72e), à qui l’on souhaite bien du courage pour regagner sa place.

  • En bref… Sur son nuage.

Ousmane Dembélé : 6

L’international tricolore a montré la voie en allumant les premières mèches, d’abord au-dessus (3e) puis en mettant Martinez à contribution (8e). Il a parfois provoqué quelques éclairs, à l’image de son superbe slalom qui a offert une belle opportunité à Doué (38e) mais sa prestation d’ensemble n’a pas été aussi consistante que les précédentes. Il joue finalement un rôle dans l’action qui donne l’avantage au PSG avant d’être passeur décisif sur le 3-1.

  • En bref… Discret avant une fin de match décisive.

Ousmane Dembélé (l.) im Duell

Crédit: SID

Kvicha Kvaratskhelia : 7,5

Le Géorgien a passé toute sa première période à faire des différences balle au pied et à abattre un sacré travail de l’ombre pour étouffer les Villans. Après quelques tentatives manquées lors de ce premier acte, il a lancé le second avec un petit chef d’oeuvre et une frappe du pied gauche en pleine lucarne après avoir enrhumé Axel Disasi (49e). Remplacé par Gonçalo RAMOS (90e+2).

  • En bref… Toujours précieux, souvent magique.

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