Imiter le Paris Saint-Germain, qualifié pour le dernier carré de la Ligue des Champions. Tel était l’objectif de l’Olympique Lyonnais au moment de se présenter sur la mythique pelouse d’Old Trafford, ce jeudi soir, dans le cadre des quarts de finale retour de la Ligue Europa. Avec le même onze qu’au match aller – à savoir un 4-3-2-1 où Cherki et Almada soutenaient Mikautadze, préféré à Lacazette en pointe – les Rhodaniens devaient pour cela se défaire de l’actuel 14e de Premier League, organisé en 3-4-3 avec un trio offensif composé de Garnacho, Fernandes et Höjlund. Tenu en échec (2-2) au Groupama Stadium la semaine passée, l’OL débutait ce choc de la pire des manières.
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Un premier acte cauchemardesque
Trop laxiste défensivement et peu inspiré dans la construction du jeu, le club rhodanien était logiquement puni d’entrée de jeu. Au terme d’une magnifique action collective, Ugarte, seul au second poteau, ouvrait le score d’une reprise du droit (1-0, 10e). En grande souffrance, l’OL évitait le pire dans la foulée sur une reprise de Casemiro, parfaitement détournée par Perri (16e). Face aux difficultés de ses partenaires, Cherki décidait alors de prendre le jeu à son compte. Almada puis Akouokou, trouvés par le génie lyonnais, butaient cependant sur la défense mancunienne (22e). Dans la foulée, Maitland-Niles voyait lui sa reprise s’envoler au-dessus des buts d’Onana (30e).
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Plus menaçant, l’OL était encore tout proche d’égaliser grâce à l’inévitable… Cherki mais le numéro 18, auteur d’un formidable rush solitaire, voyait sa frappe repoussée par le portier mancunien (32e). Malgré les prouesses de son crack, l’OL se montrait toujours aussi fragile défensivement. Si Fernandes, servi dans le dos de la défense, trouvait la barre après une magnifique reprise de volée (36e), Dalot allait lui finalement faire le break juste avant la pause… Sur une longue transversale, le défenseur portugais prenait le meilleur sur Tagliafico et trompait Perri d’une frappe croisée avec l’aide du poteau (2-0, 45+1e).
Cherki réveille l’OL…
Dos au mur à la pause, les Gones remerciaient Perri dès le retour des vestiaires. Lancé en profondeur, Garnacho humiliait Mata avant de tomber sur le portier lyonnais (50e). Après cette nouvelle frayeur, les Lyonnais reprenaient le contrôle du jeu et se signalait aux abords de la surface mancunienne. Servi par Tagliafico au point de penalty, Tolisso tombait cependant sur un grand Onana (54e). Fonseca décidait ensuite de lancer Lacazette, Fofana et Tessmann et l’OL était enfin récompensé. Sur coup franc, Tolisso profitait d’une déviation de la tête de Lacazette pour réduire le score (2-1, 71e). Relancés, les Gones poussaient dans le dernier quart d’heure.
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Profitant des doutes mancuniens et d’une nouvelle relance maladroite, Maitland-Niles armait une lourde frappe mais butait sur Onana (75e). À force de pousser, le verrou allait finalement sauter. Après une bonne fixation et un bon centre de Fofana depuis le côté droit, Maitland-Niles reprenait de volée au second poteau. Onana parvenait à dévier le ballon mais Tagliafico, opportuniste, égalisait d’une reprise passant de justesse la ligne de but (2-2, 78e). Totalement relancé, l’OL poursuivait son entreprise mais un nouveau tournant intervenait… Coupable d’un accrochage sur Yoro, Tolisso écopait d’un second carton jaune et laissait ses partenaires à dix (89e).
… avant l’impensable !
Sur le coup franc concédé par Tolisso, Fernandes butait lui sur un grand Perri (90+2e), qui envoyait finalement les deux formations en prolongation. En infériorité numérique et malgré les entrées d’Amass et Eriksen, les Lyonnais, dominés, résistaient… avant de piquer. Sur un contre éclair, Cherki profitait d’un décalage de Fofana pour armer une lourde frappe à l’entrée de la surface qui laissait Onana de marbre (2-3, 105e). Survoltés, les Lyonnais faisaient même le break sur un penalty transformé par Lacazette (2-4, 110e). En passe de rejoindre le dernier carré, l’OL allait finalement être frappé par la foudre… D’abord sur un penalty transformé par Bruno Fernandes (3-4, 114e) avant que Mainoo n’égalise (4-4, 120e) et que Maguire ne fasse exploser Old Trafford (5-4, 120+1e). Au terme d’un scénario totalement fou, Manchester United retrouvera donc Bilbao, tombeur des Glasgow Rangers. Une fin très cruelle pour les Lyonnais de Paulo Fonseca…
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L’homme du match : Bruno Fernandes (8,5) : l’architecte de l’équipe de Ruben Amorim a répondu présent ce jeudi. Dès la 11e minute, il alertait idéalement Garnacho dans la surface de réparation, qui faisait ensuite le travail pour permettre à Ugarte de marquer. Incarnant toujours le facteur X mancunien, il était proche de doubler la mise d’une reprise de volée, mais son tir touchait la barre (36e). Quelques instants plus tard, il était encore proche de faire mouche, avant que sa frappe ne flirte avec la lucarne droite du portier lyonnais (39e). En toute fin de rencontre, il était proche d’offrir une victoire définitive à son équipe sur coup franc, mais Perri s’interposait (90e+2). En prolongation, il faisait preuve d’un sang-froid à toute épreuve pour transformer le penalty du 3-4 (114e). Un match XXXL.
Manchester United
– Onana (7) : après avoir vécu un match difficile au Groupama Stadium, le portier des Red Devils s’est bien repris dans son jardin. Sur un corner, il était présent pour claquer une tête puissante d’Akouokou au-dessus de sa barre (23e). Face à Cherki, il sortait ensuite une parade héroïque pour empêcher l’OL d’égaliser (32e). Dans une forme olympique, le Camerounais empêchait Tolisso de marquer d’un arrêt presque robotique (54e), mais devait s’incliner sur une tête du milieu de terrain à bout portant (71e). Pas déboussolé, à l’inverse de ses partenaires, il faisait face à Maitland-Niles pour empêcher Lyon de revenir au score (75e). Repoussant une nouvelle tentative de l’Anglais, il était ensuite abandonné par sa défense et impuissant sur le but de l’égalisation (78e). Moins sollicité malgré la domination adverse, il était battu pour la troisième fois de la soirée par Cherki, d’un tir sur lequel il était très difficile d’intervenir (105e). Lacazette venait entacher sa belle performance, en le battant sur penalty (109e).
– Dalot (6,5) : très présent sur son côté droit, davantage ailier que défenseur, le joueur formé au FC Porto a fait mal à la défense lyonnaise. Souvent positionné très haut sur le terrain, il a profité des largesses défensives rhodaniennes sur les longs ballons. Alerté par Maguire, il résistait à Tagliafico et battait Perri d’une jolie frappe croisée pour permettre aux siens de regagner les vestiaires sereins (45e+1). Sa deuxième mi-temps démarrait encore un cran au-dessus, le joueur de 26 ans s’engouffrant de nombreuses fois dans l’arrière-garde adverse. Mais le but de Tolisso a semblé totalement tétaniser les locaux. Comme tous ses partenaires, il a affiché un tout autre visage une fois le score réduit et n’a pu que constater les dégâts. En prolongations, il est trop facilement effacé sur l’action amenant le but de Cherki (105e).
– Mazraoui (6,5) : à contrario du match aller, l’ancien Bavarois a eu davantage de temps et d’espace pour organiser les relances. Et il l’a fait avec brio. À la 11e minute, il envoyait un joli ballon vers Bruno Fernandes, qui amenait ensuite l’ouverture du score. Peu sollicité par les attaquants de l’OL, il a rempli sa mission. Remplacé par Shaw (4) (46e), qui s’est montré particulièrement friable et s’est écroulé une fois les Lyonnais revenus à 2-1. En prolongations, il provoque un penalty qui a bien failli enterrer les derniers espoirs mancuniens (109e).
– Maguire (6,5) : peu inquiété sur le plan défensif durant les deux tiers de la partie, l’Anglais a montré ses qualités dans le jeu long. Auteur de plusieurs ballons par-dessus la défense envoyés avec précision, il permettait aux siens de faire le break en alertant Dalot grâce à l’un d’eux. L’Anglais a fait preuve de dévouement, à l’image de ce sacrifice sur une lourde frappe d’Almada, qui l’a bien secoué (22e). Mais lorsque son équipe a reculé face à la remontée lyonnaise, il n’a pas été le patron dont les pensionnaires d’Old Trafford auraient eu besoin, et a semblé médusé par la remontada rhodanienne. Contre toute attente, c’est lui qui offrait le but de la victoire à Manchester d’une tête en pleine surface (120e+1). Averti d’un carton jaune pour une faute sur Cherki (93e).
– Yoro (6) : l’ex-Lillois s’est octroyé une liberté assez déconcertante par moments. Il a plusieurs fois été vu traversant le terrain de façon ultra verticale, portant le ballon de son camp jusqu’aux profondeurs de la moitié de terrain adverse, avec brio. Défensivement, il a longtemps fait son job, s’imposant notamment dans les airs. Paradoxalement, c’est dans ce domaine qu’il est pris au duel par Tolisso sur son but (71e). La réduction de l’écart par l’OL l’a lui aussi totalement désorienté, et il a pris l’eau en fin de match, redressant la barre en prolongations. Averti d’un carton jaune (115e).
– Dorgu (6) : malgré l’ultra-domination mancunienne en première mi-temps, le numéro 13 n’a pas particulièrement exploité son couloir gauche. Plus sollicité que Dalot sur le plan défensif, il a parfois laissé quelques largesses que ses adversaires ont pu exploiter, sans conséquence néanmoins. Souvent présent dans l’axe sur les attaques anglaises, il a parfois manqué de lucidité dans ses choix. Le regain de forme lyonnais en fin de match lui a, lui aussi, coupé les jambes, avant qu’il ne se reprenne en prolongations. Remplacé par Amass (100e).
– Ugarte (7) : l’ancien Parisien a pu se montrer plus offensif qu’à l’aller à Old Trafford. Bien placé, il ouvrait le score dès la 11e minute, reprenant tranquillement une passe de Garnacho. Présent dans la construction du jeu de son équipe, il a fait preuve d’une grande habileté technique, parvenant notamment à réussir l’ensemble de ses treize passes en première mi-temps. Plus discret en seconde période, il a été obligé de redescendre d’un cran et n’a plus pu se montrer dangereux. Remplacé par Mount (87e), auteur d’une entrée timide.
– Casemiro (7) : peu en vue lors de la première manche, le Brésilien s’est montré plus en jambes au cours de ce second acte. Plus présent aux avant-postes, il se distinguait notamment par cette frappe du gauche que Perri était contraint de repousser difficilement en corner (16e). Aussi précieux pour protéger son arrière-garde, il a été contraint de se contenter de ce rôle en seconde période après le réveil lyonnais. En prolongations, l’expulsion de Tolisso lui a permis de se montrer davantage, obtenant un penalty pour réduire l’écart, puis centrant vers Maguire, auteur du but du 5-4 (112e).
– Garnacho (7,5) : l’Argentin a changé de costume pour ce match retour. Assez stérile la semaine passée, le joueur de 20 ans a fait preuve de tranchant et de vivacité. Il permettait l’ouverture du score de son équipe d’un dribble exceptionnel et d’une passe bien trouvée (11e). Ultra percutant et incisif, il a brillé par sa vitesse, sa conduite de balle et ses dribbles, à l’image de ce contre fulgurant mené seul, au cours duquel il éliminait Mata d’une facilité déconcertante, mais butait sur Perri (50e). Seul ombre au tableau : ses choix au moment d’arriver dans la zone de vérité, parfois douteux. Averti d’un carton jaune pour une faute (50e). Remplacé par Eriksen (100e).
– Bruno Fernandes (8,5) : voir ci-dessus
– Højlund (4,5) : moins effacé que jeudi dernier, le Danois n’a toujours pas fait trembler les filets, mais a participé à la construction du jeu en première période. Davantage à la création qu’à la finition, il a réalisé plusieurs remises intéressantes, à l’image de ce contrôle dos au jeu suivi d’une passe vers Bruno Fernandes, proche de doubler la mise (39e). Durant le deuxième acte, il a disparu des radars. Remplacé par Mainoo (87e), peu présent dans le jeu, mais qui aura assuré l’essentiel en permettant aux siens d’égaliser d’une superbe frappe.
OL :
– Perri (5) : le Brésilien est totalement laissé à l’abandon par sa défense sur le premier but d’Ugarte. Il maintient quand même son équipe en vie devant Casemiro, mais est battu par Dalot, qui ne peut pas mieux placer son ballon. Il ferme bien son angle devant Garnacho pour entretenir l’espoir au retour des vestiaires (50e). Touché au mollet, il a encaissé trois buts en prolongation : un penalty qu’il n’est pas loin de sortir, une frappe difficilement arrêtable de Mainoo, et une tête de Maguire.
– Maitland-Niles (5) : il est sur la photo de famille du premier but anglais quand il reste un mètre derrière tout le monde. Malgré quelques montées, il n’a pas fait grand-chose de ses ballons touchés, à l’exception de son (tir raté?) qui se transforme en passe décisive pour l’égalisation de Tagliafico. Défensivement, les appels répétés de Garnacho dans son dos l’ont parfois mis en difficulté, puis il a su reprendre le contrôle dans son duel lors du temps fort lyonnais à l’heure de jeu. Il est malheureusement trop loin de Mainoo sur le but du 4-4.
– Mata (6) : comme ses coéquipiers en défense, il est d’abord aux fraises sur une très longue ouverture pour Fernandes qui finit sur la barre en première période, et sur les deux premiers buts adverses. Mais il a su prendre le taureau par les cornes pour réagir. Malgré une action sur laquelle il finit au sol face à Garnacho, il réalise un excellent retour sur l’Argentin (75e), et sauve les meubles à plusieurs reprises en seconde période. Une excellente remontée de balle pour donner de l’air à son équipe (99e). Comme Maitland-Niles, il est en retard sur Mainoo pour le 4-4.
– Niakhaté (4,5) : s’il est à la ramasse sur le premier but de Manchester United quand il se montre trop permissif devant Garnacho (11e), il se rachète de belle manière en seconde période. C’est sa déviation de la tête qui mène d’abord au but de Tolisso pour réduire l’écart. Le défenseur sénégalais sauve aussi plusieurs ballons chauds devant Hojlund, Dorgu, et Garnacho, avant de craquer et se faire manger par Maguire sur le but du 5-4.
– Tagliafico (4,5) : en termes de communication, les violons n’ont jamais été accordés entre Akouokou et lui ce soir. Son manque de communication avec l’Ivoirien mène l’OL à sa perte sur le premier but, avec une sortie à contre-temps. Sa fébrilité a aussi rejailli dans les duels, où sa naïveté l’a souvent rattrapé, comme sur le but de Dalot où il est dévoré. Mais même s’il a encore souffert face au Portugais en seconde période, c’est lui qui égalise en flairant le ballon de Maitland-Niles au second poteau (78e). Remplacé par Caleta Car (114e), dont l’entrée n’aura pas eu l’effet escompté. Les Lyonnais ont encaissé deux buts dans la foulée.
– Tolisso (5) : une prestation à deux visages. Coincé dans la densité mancunienne pendant plus d’une heure et incapable de limiter l’influence de Bruno Fernandes, il a ensuite émergé et sonné la révolte en égalisant de la tête (72e). Un réveil important, après avoir à peu près tout manqué en première période, et été averti. Il est l’auteur d’un superbe enchaînement, mais sa frappe est repoussée par Onana (54e). Expulsé pour avoir marché involontairement sur le pied de Yoro (89e). Forcément, cette expulsion a eu son lot de conséquences.
– Akouokou (2) : reconduit à la surprise générale en pointe basse, l’Ivoirien a erré comme une âme en peine. Forcément, vu son manque d’activité ces derniers mois, ce n’est pas le coupable à désigner, mais Fonseca ne lui a pas vraiment rendu service en le laissant après la pause. Il est à la rue sur le débordement menant au premier but, et encore sur un long ballon pour Fernandes (36e). Un manque de repères criant, et une fragilité sans relâche. Le supplice a pris fin avant l’heure de jeu quand il a été remplacé par Tessmann à la 55e minute (6,5), qui a mis de l’ordre au milieu. Sans être extraordinaire, l’Américain a rempli son rôle de joueur de devoir en allant gratter des ballons dans les pieds adverses. Mais il s’est lui aussi écroulé en fin de prolongation.
– Veretout (3) : il a constamment semblé loin des actions adverses, s’est trop facilement fait perforer, et Garnacho l’a laissé sur le carreau à plus d’une reprise. Avec ballon, il a cruellement manqué de personnalité, à des moments où l’OL aurait pourtant eu besoin de lui. Il a ralenti plusieurs situations à exploiter en seconde période, que ce soit par ses touches en trop, ou ses hésitations. Il n’y a pas grand-chose à retenir de son match. Remplacé par Lacazette à la (7,5), auteur de la remise astucieuse de la tête sur le but de Tolisso (72e). Il a remobilisé ses troupes et apporté de la sérénité. Son influence ne s’est pas limitée à sa passe décisive, puisqu’il a sans cesse fait reculer les Mancuniens par son jeu dos au but, avant de marquer son penalty du 4-2 sans trembler. On ne peut pas lui reprocher grand-chose dans cette chute brutale.
– Cherki (7,5) : il est décidément fait d’un métal particulier. Après avoir promis l’enfer aux Mancuniens, il a joint les actes à la parole, et Dorgu va certainement cauchemarder de lui ce soir malgré la qualification de son équipe. Il aurait pu s’offrir un but d’anthologie après avoir déposé 3 Mancuniens en première période, et même s’il a parfois accusé du déchet, on a senti qu’il détenait la réussite de son équipe entre ses pieds. Après avoir fait cavalier seul pendant une heure, il a trouvé son relais majeur en la personne de Fofana, entré en jeu et passeur décisif pour lui en prolongation. Les Anglais le connaissent mieux que personne, et sa cote de popularité a encore dû s’envoler là-bas. Remplacé par Abner Vinicius (115e).
– Mikautadze (2,5) : Maguire et Yoro l’ont mis hors d’état de nuire, et il n’a jamais été en mesure de sortir la tête de l’eau. Sa première période s’est résumée à des maladresses techniques, des choix rarement judicieux, et à son impact inexistant. Sa seule frappe du match n’a pas été cadrée, et elle symbolisait bien son impuissance soir. Remplacé par Fofana à la 64e minute (7), qui a apporté de la fraîcheur tout de suite. Ce n’est pas un hasard si le sursaut d’orgueil lyonnais a coïncidé avec son entrée. Il est l’auteur du superbe centre menant à l’égalisation lyonnaise, et c’est encore au terme d’une de ses chevauchées que l’OL prend les devants en prolongations avec cette passe décisive. Une entrée impactante à souhait.
– Almada (3) : entre les lignes, sur les côtés, ou sous l’attaquant, l’Argentin a peiné à exister ce soir. Une influence bien trop maigre quand on regarde à la loupe le match de Bruno Fernandes en face. Sa touche de créativité et de folie étaient restées en magasin, et on a parfois eu la sensation de voir un adolescent jouer avec des adultes, tant il s’est fait bouger dans les duels. Il doit faire bien mieux sur cette frappe (73e), et même sur coups de pieds arrêtés. Le champion du monde est passé à côté de son match.